TUNISIE. Durant la révolution, des dizaines de jeunes ont été abattus par des policiers en Tunisie. Des familles se battent pour que justice soit rendue.
Texte NICOLAS BURNENS, publié dans La Liberté, le mardi 19 juillet 2011.
Photos NICOLAS BURNENS, avec ANTONINO GALOFARO
Mohamed El Talbi regardait la télévision quand il s’est vidé de son sang devant sa mère le 13 janvier 2011, la veille de la fuite du président Zine el-Abidine Ben Ali. «Dehors, il y avait des manifestations, se rappelle sa mère, Nadjet. Les balles fusaient de partout. Les gens couraient dans tous les sens.» Tué par une balle perdue, son fils est devenu l’un des «martyrs de la révolution».
Elle est rentrée dans sa nuque et est ressortie de l’autre côté. Je suis sortie pour demander de l’aide aux policiers. Je les ai suppliés de m’aider. Ils m’ont dit: “Laisse-le crever.”»
Nadjet, mère d’un «martyr de la révolution»

Saïda raconte son histoire à qui veut l’entendre. Elle a perdu son fils durant la révolution, tué par un sniper sur l’avenue de Lyon à Tunis le 13 janvier 2011./AGO
Comme Nadjet, elles sont une dizaine de mères à s’être rassemblées sur la place des droits de l’homme à Tunis. Le gouvernement leur a proposé 20’000 dinars d’indemnisation, soit 14’000 francs suisses. Mais la colère est toujours là. «Ce que je demande, c’est que celui qui a tué mon fils subisse le même châtiment. Il ne sait pas le mal qu’il m’a fait.»
«Pas mort pour rien»
Helmi Manai a été abattu par balles, avenue de Lyon à Tunis. «Je ne veux pas que nos enfants soient morts pour rien: il y a eu une révolution», crie Saïda, assise dans sa tente. Six mois après le soulèvement, aucune enquête n’a été ouverte.
S’il le faut, je camperai devant le Ministère de l’intérieur. C’est eux qui ont tué mon fils.»
Saïda, mère d’un «martyr de la révolution»
A Tunis, 47 personnes ont été tuées par arme à feu. Mais c’est à l’intérieur des terres que l’on compte le plus de martyrs, dont une soixantaine rien qu’à Kasserine, près de Sidi Bouzid. A Tataouine, ancienne capitale du tourisme au Sud, ils sont trois à avoir été tués par le même policier, le 13 janvier 2011 devant le commissariat. Chacun avait essayé de porter secours à l’autre.

Abdullah Daghim, 78 ans, est père de dix enfants. Le 13 janvier 2011, il a perdu Mohamed, l’un de ses fils, tué lors d’une manifestation à Tataouine, dans le sud de la Tunisie. Il avait 17 ans./NBS
Abdullah Daghim, 78 ans, a perdu l’un de ses cinq fils. Il est assis dans le salon familial, le rapport du médecin légiste à la main. «Il n’a fait qu’accomplir son devoir. Il manifestait pour la liberté. Le jour de ses obsèques, les gens m’ont présenté leurs condoléances. Je leur ai dit: “félicitez-moi, mon fils est un martyr”.» Une balle l’a atteint au flanc, une seconde à l’estomac et au foie. Mohamed est décédé à l’hôpital.
Zakaria Ben Saleh a retrouvé son frère gisant dans la rue, abattu d’une balle dans la tête. C’est le second martyr de Tataouine. «J’étais choqué. J’ai dit que je ne connaissais pas cette personne. La balle l’a atteint au front et on ne reconnaissait plus ses traits. J’étais en colère. Je voulais tuer le premier policier. Heureusement, on m’a retenu», témoigne-t-il, entouré de sa famille.
«Comme martyr»
Aawatif, sa soeur, pleure toujours son frère. «Nous voulons juste une reconnaissance. C’est la moindre des choses. Qu’il soit au moins reconnu comme les martyrs des autres régions. On dirait qu’ils n’ont jamais existé. Nous sommes rien du tout», lâche-t-elle, entrecoupée de sanglots. A Tataouine, le policier qui a ouvert le feu le 13 janvier court toujours. Comme des dizaines d’autres dans toute la Tunisie.

A Tataouine, trois jeunes ont été tués le même jour. Six mois après la révolution, la famille Ben Saleh porte toujours son deuil. A gauche, son frère Zakaria et sa sœur Awatif./NBS
Pour plus d’infos
Le reportage produit pour le journal du matin de la Radio Suisse Romande: Les familles de la révolution tunisienne demande justice.
Et l’article multimédia sur le sit-in de la place des Droits de l’homme à Tunis: « Al Massir », la révolution de la dernière heure.
12 comments
Derdar says:
sept 14, 2011
Certes , rien ne vient sans sacrifice mais pour vous dire le système démocratique ne pourra jamais s’installé dans un pays arabo-musulman.
LA RELIGION EST CONTRAIRE A LA DEMOCRATIE: EN DEMOCRATIE/ C’est le peuple ou l’homme qui commande mais ds la religion ; le peuple ou l’homme est esclave de dieu c’est le dieu qui commande.
On enseigne aux élevés la religion jusqu’à la terminale ( jusqu’à l’age de 18 ans) et quant l’élève recevra sa carte de vote, on lui dit de ne pas voter sur un état islamique , c’est aberrent , il n’acceptera jamais ce concept. Il va lutter pour aboutir à c qu’il avait étudié à l’école.
ha!ha! says:
sept 25, 2011
derdar, tu es un genie!!!
Zaidour says:
oct 6, 2011
Bizarre, d’où vous viennent ces idées? et cette science? ==> Etre serviteur de Dieu, ne veut en aucun cas dire qu’il ne faut pas voter.
Le problème n’est pas la religion, mais bien celle de ces incultes et incompétents qui gouvernent les pays arabes. IL suffit de gratter un tout petit peu, et vous verrez tout le mal que ces culs-de-jatte ont fait aux peuples arabes, à commencer par Zine El Kalikhine, Moubarak, Assad, Boumediene, Bouteflika, Kaddafi enfin la liste des cons est très longue.
Mohamed yahiaoui says:
sept 15, 2011
Assalamo Aleikoum
Nous nous appercevons que le colonialisme Français a fais des dégats considérables dans les mentalités des Peuples colonisés , qu’ils soient Algeriens ,Marocains ,Tunisiens ou autres .
En Tunisie , la France vantait le système « Démocratique » de BEN ALI et de la Laïcité qui était un barrage « contre l’Islamisme »
La corrurption généralisée , l’alccol ,la drogue , l’immoralité de certains hommes et femmes , la prostitution , les pro-Français étaient content du système BEN ALI et de la laicité imposée par feu BOURGUIBA.
Dès la mort du jeune Martyr BOUAZIZ (Qu’ALLAH TOUT PUISSANT) lui accorde le paradis les journalistes Français tous à la solde du sionisme et des logens maçonniques anti-religion , se sont vite empressés de baptiser la Révolution Tunisienne de « Révolution du Jasmin » en se felicitant de ne pas avoir entendu des cris de révolte au nom d’ALLAH OU AKBAR ;
Donc aujourd’hui le Peuple Tunisien et surtout sa jeunesse doivent choisirs en toute conscience , ETES VOUS DES MUSULMANS SOUMIS A DIEU ,?
ou VOULEZ-VOUS UNE « DEMOCRASSIE SOUMISE A LA FRANCE-AFRIQUE » ????
Si vousêtes Musulmans , rebaptisez votre Révolution , de REVOLUTION ARABO-ISLAMIQUE , et vous verrez la différence , voulez-vous que vos Martyrs soient morts en tant que Musulmans avec la FOI en un DIEU TOUT PUISSANT , ou qu’ils soient morts dans les chimères de l’Atheisme avec l’hypocrisie de le « DEMOCRATIE LAIQUE » qui est l’une des formes du néo-colonialisme culturel avec l’arriere plan impérialo-sioniste de domination des Peuples Musulmans et de l’exploitation economique de ces mêmes Peuples et leur asservissement par un complôt permanent.
Revenez à ALLAH , revenez aux vrais enseignements de l’Islam , par la CHOURA , la consultation populaire directe qui met sur le même pied d’égalité ,dirigeants et dirigés , et qui permet au Peuple seul souverain apres DIEU , d’accepter librement ses dirigeants et de les rejeter s’ils ont malhonnêtes et corrompus ,et contre les enseignements de l’Isma .
BEN ALI et son entourage , étaient membres de l’Internationale Socialiste dont est co-Président Shimon PERES le Sionisme,
BEN ALI était Franc-Maçon , soutenu par la France et Israel
REVEILLEZ-VOUS ET VIVE LA REVOLUTION ARABO-ISLAMIQUE
MOUNIR says:
oct 12, 2011
COMME SI LE CHOIX SE FAIT UNIQUEMENT ENTRE UN ETAT ISLAMIQUE OU UNE REPUBLIQUE A LA SOLDE DES SIONISTES ET FRANCO-AFRIQUE…QUELLE STUOIDITE DE DIRE CA. N Y A T-IL JAMAIS D’AUTRES CHOIX, COMME UN ETAT FORT ET DOMOCRATIQUE SANS QU’IL SOIT A LA MERCI DES OCCIDENTAUX??? LA REVOLUTION TUNISIENNE N’A JAMAIS ETAIT ISLAMIQUE, ET MAINTENANT SES ISLAMISTES ESSAYENT D’ETRE LES SEULS LEADERS, CA ME RAPPELLE LE SCENARIO ALGERIEN LORS DES EVENEMENTS DE 05 OCTOBRE 88.. ET TOUT LE MONDE CONNAIT LA SUITE OU NOUS ONT CONDUIT CES ISLAMISTES..
VIVE L'ALGERIE says:
sept 15, 2011
Chupatz cela signifie arrogance.
ALGERIE says:
sept 15, 2011
la couverture de la guerre génocidaire déclenchée par le juif Sarkosy, agent du Mossad soutenu par la kosher nostra juive de France, de Grande Bretagne, d’Europe, des USA, est essentiellement le reflet des dépêches de l’AFP !!
Un mercenaire de la plume, feignant l’innocence : du pur « Chutzpah ».
Pratiquement aucun commentaire n’est publié par la rédaction d’El Watan. Le rédacteur en chef Zine Cherfaoui, un virulent amazigh raciste, autonomiste, adepte de la religion de la laïcité, servant d’antenne aux média juifs de France (France culture- et N.Observateur) n’autorise aucune appréciation interne du conflit, sauf lorsqu’il s’agit d’insinuer que l’Algérie « soutiendrait El Kaddafi » ! Donc « moucharder » (trahir) le pays, l’exposant aux dangers de l’ingérence des forces de l’OTAN tenues en laisse par le sionisme juif mondial !
Libye pays voisin ne fait l’objet que de communications nuancées, reflétant celles des média dominants kosher (AFP), mais éludant deux faits saillants :
-l’alliance des djihadistes-salafistes, et des forces armées du Nouvel Ordre Mondial Juif; la thèse et l’anti-thèse en harmonie, pas en conflit, pour une même synthèse : le chaos, ou désordre devant enfanter le NOM.
-la guerre d’invasion est menée par le juif Sarkosy, au bénéfice des banquiers juifs Rothschild qui ont bondi sur la proie et commencé à la dépecer (fonds libyens gelés dans les banques et détournés; partage des recettes pétrole-gaz; banque centrale libyenne plongeant dans la trappe de la dette !) Rien de tout ce pillage « à ciel ouvert » n’alarme El Watan et ses chiots de journalistes, qui eux s’acharnent sur Bouteflika, surveillent ses moindres gestes, n’arrêtent pas de compter les rides de son front et d’aboyer au « passage de la « caravane « , qui se dirige vers une destination autre que celle que leurs maitres de la BNP Paribas, les juifs Rothschild, souhaiteraient la voir emprunter.
Yaghmoracen says:
oct 4, 2011
Vous confondez mon frère DerDar la démocratie et la religion : ça c’est de la laïcité pure.
En vérité, il n’y a guère eu de démocrate que Mohamed Alayhi essalat ou essalem.
Il faut lire sa biographie et la génèse de l’islam pour voir dans quel contexte doit être placée la démocratie ; la vraie et non celle de la grèce antique !
La démocratie a ses vertus et ses balises pour atteindre la but final de l’humanité qui est le paradis sur terre et dans l’au-delà.
Donc, pas de démocratie qui autorise l’inceste, le mariage homosexuel ou les fécondation in vitro ou encore la culture des OGM !
Et un mot pour les pays arabes, ils n’atteindront pas de sitôt la démocratie ! ils sont loin très loin (des siècles) derrière les occidentaux qui se rapprochent quant à eux, après bien des méandres et péripéties, de la voie divine qui est la seule Voie de l’épanouissement de l’Homme.
Toubal says:
oct 5, 2011
Une fin de règne pathétique
Je suis d’accord avec les internautes qui disent que l’Algérie vit actuellement une fin de règne pathétique, grosse de tous les périls.
Ce n’est certainement pas la fuite en avant suicidaire et l’agitation stérile de l’instit d’Aflou, d’Ould Abbés, de Tou et des autres membres du clan présidentiel, dont les jours sont comptés au FLN et au gouvernement, qui vont changer quoi que ce soit à cette triste réalité.
Je crois que Bouteflika, qui sait pertinemment qu’il est cuit aux yeux du peuple algérien, qui ne lui accorde aucune crédibilité et chez les gouvernements étrangers, qui ont découvert sa vraie nature de dictateur d’un autre siècle, est en train de mettre le feu à la poudrière algérienne avant de “rentrer chez lui” bientot.
Je ne comprends pas pourquoi certains internautes reprochent à Bouteflika d’être ce qu’il à toujours été.
Les reproches devraient être, à mon avis, plutot adressés à ceux qui l’ont sorti, en 1999, du musée ou il gisait et lui ont confié une responsabilité trop lourde pour ses frêles épaules et ses capacités intellectuelles limitées.
En effet, qu’attendre d’un homme, qui a vécu et mourra cupide, obstiné, magouilleur, comploteur et imposteur.
En 12 ans de concessions unilatérales majeures à ses alliés islamistes, il a transformé une victoire militaire éclatante sur l’islamisme armé en une défaite politique cuisante.
Son clan et notamment Belkhadem partagent avec lui la paternité de cet exploit.
Bouteflika a aussi désindustrialisé le pays, qui avait une base industrielle non négligeable, favorisé le commerce et l’économie informels, pillé et bradé les ressources naturelles non renouvelables du pays et dilapidé les ressources financières que leur exploitation sauvage a générées, non pas pour le bien être des Algériens et des Algériennes, qui sont toujours mal éduqués, mal formés, mal soignés, mal vêtus et mal nourris mais pour des projets fumeux, dont le gigantisme est surtout destiné à alimenter la corruption généralisée qui règne dans le pays depuis 1999 et qui font de notre pays l’un des plus corrompus du monde, dans le seul but de se maintenir sur son koursi vermoulu.
Alors, cessez s’il vous plait de maudire et d’accabler ce pauvre bougre, que le pouvoir a rendu fou, à l’instar de ses homologues arabes, dont les régimes tyranniques chancelants sont en train de tomber l’un après l’autre, à la faveur du printemps des peuples arabes ou de l’automne des tyrans arabes
Quoi qu’en disent les partisans du clan présidentiel, qui pillent l’Algérie et bradent sauvagement ses richesses depuis 1999, Bouteflika est en train de vivre son dernier quart d’heure.
A mon avis, depuis le début du 3ème mandat, le mandat de trop, qui lui a apporté malheur sur malheur, Bouteflika a commis de nombreuses erreurs monumentales, qui ont engendré un large consensus, au plus haut niveau pour qu’il parte immédiatement sinon il va connaitre le sort des Benali, Moubarak, Gueddafi, Al Assad, Ali Abdallah Salah et les autres potentats arabes, qui vivent des fins de règne tragiques.
Contrairement à certains internautes, je crois qu’aucun consensus n’a encore été atteint concernant le successeur de Bouteflika et à la manière dont il sera installé à El Mouradia ou ailleurs, en ces temps bénis de printemps arabe.
Le choix d’Ouyahia risque de faire exploser le pays tant ce Kabyle de service est compromis avec le régime honni de Bouteflika.
Le pouvoir a visiblement tourne la tête à ce vieil homme devenu impotent qu’est Bouteflika, au point de le pousser à comploter contre ses tuteurs afin de faire de son frère Said l’héritier du trone ussurpé en 1999.
L’Algérie est en train de devenir la risée du monde arabe et de l’Afrique.
En tout état de cause, si Bouteflika voulait se suicider politiquement et isoler l’Algérie diplomatiquement, il ne se serait pas pris autrement.
La descente aux enfers continue, à travers la fuite en avant pathétique du clan présidentiel.
Vivement l’apres-Bouteflika car la mascarade commencée en 1999 et prolongée en 2004 et en 2009 est en train de tourner en une nouvelle tragédie, qui risque d’emporter definitivement la cohésion, la stabilité, l’unité et la sécurité de notre pays.
Ainsi, après la chute de Gueddafi, le pays voisin de la Libye le plus visé maintenant est l’Algérie à cause de la position absurde du pouvoir algérien aux abois sur les révolutions qui ont secoué plusieurs dictatures arabes que Bouteflika et Medelci, visiblement depassés par les événements, ont soutenues à contre-courant de l’Histoire.
Le soutien à Benali, Moubarak, El Gueddafi, Al Assad, Ali Abdallah Saleh et El Bechir , notamment va être payé chèrement par notre pays.
A mon avis, le compte à rebours a commencé pour le clan présidentiel.
Les Algériens et Algériennes doivent choisir entre le scénario tunisien et égyptien ou le senario libyen, syrien et yémenite
En un mot, il doivent libérer leur pays eux mêmes des serres de Bouteflika et de son clan de prédateurs qui les mènent droit à la catatrophe ou bien d’autres le feront à leur place et s’empareront du pays, hommes et biens.
Des personnalités nationales comme Lakhdar Brahimi sont convaincues et il l’a déclaré récemment, que l’Algérie, comme le Maroc et l’Arabie Séoudite, a des dirigeants capables de mener le pays à bon port au milieu de la tempête qui souffle sur le monde arabe depuis la fin de l’année 2010.
On a tous compris qu’il en fait partie et qu’il était prêt à assumer les plus hautes responsabilités qui lui seraient confiées pour accomplir cette lourde tache.
C’est pour cela que je suis totalement d’accord avec Madame Louisa Hannoune qui demande la tenue d’urgence d’une conférence nationale pour sauver l’Algérie.
En effet, notre pays a besoin d’urgence d’un Gouvernement d’Union Nationale crédible pour pour arrêter immédiatement le processus, d’isolement, de rabaissement et de régression dans lequel la fuite en avant suicidaire du clan présidentiel, isolé sur les plan national, régional et international, l’a plongée depuis notamment le début du mandat de trop, entamé en Avril 2009, qui a apporté malheur sur malheur à Bouteflika et au pays.
Une personnalité comme M. Lakhdar Brahimi, crédible et respecté en Algérie et à l’étranger pourrait présider ce Gouvernement d’Union Nationale, qui sera composé uniquement de technocrates connus pour leur compétence et leur intégrité morale.
Il aura pour taches majeures, entre autres, de :
Redresser la Diplomatie algérienne malmenée par le clan présidentiel, en réchauffant et en rétablisssant la confiance dans nos relations avec les pays voisins, du Sud et du Nord de la Méditerranée, avec lesquels Bouteflika s’est faché,
Organiser des élections législatives crédibles au printemps 2012
Organiser une élection présidentielle crédible au printemps 2013
Il pourrait aussi commencer par l’election presidentielle.
Il ne faut pas gacher cette chance historique.
Les arguments à utiliser pour convaincre Bouteflika, qui devient de plus en plus pathétique pour ne pas dire pitoyable, de se retirer dans la dignité car il est dans l’incapacité physique et mentale de diriger notre pays, sont nombreux et multiples.
C’est la seule manière d’éviter la catastrophe annoncée.
Il y va de l’avenir et de l’unité de notre pays.
Vive l’Algérie !
Vive la République !
.
Rabah says:
oct 6, 2011
Algérie : Etat riche, peuple pauvre et malheureux
L’Etat algérien est riche mais le peuple algérien, mal gouverné, est l’un des plus tristes et malheureux du monde.
En effet, outre ses 176 milliards de dollars US, l’Algérie détient d’importantes réserves d’or.
Selon de rapport 2011 de l’Organisation Mondiale de l’or, l’Algérie est classée 10ème dans le monde et 1ère dans le monde arabe, pour ses réserves d’or.
C’est essentiellement grâce à Kaïd Ahmed, rahimahou Allah, Ministre des finances de 1965 à 1969, que le stock d’or de notre pays a été constitué.
En effet, pour « punir » les Etats-Unis d’Amérique pour leur soutien à l’agression israélienne contre les pays arabes, en Juin 1967, ce Ministre intègre et courageux avait ordonné, en 1968, au Gouverneur de la Banque Centrale d’Algérie de convertir en or tous les dollars US que l’Algérie avait en sa possession, sur la base du principe de l’étalon-change or ( 35 dollars américains l’once d’or ) ,qui prévalait en vertu des accords de Bretton Woods.
Ces réserves auraient été plus importantes si le fonds de solidarité-Sandouk Ettadamoun*, constitué au lendemain de l’indépendance de l’Algérie par les dons de bijoux divers émanant des Algériennes et Algériens, n’avait pas été détourné par qui nous savons tous.
Ainsi, grâce au bon sens paysan du Commandant Slimane ( nom de guerre de Kaid Ahmed ), l’Algérie se retrouve aujourd’hui parmi les 10 premiers pays au monde pour leurs réserves d’or et le 1er dans le monde arabe.
En 1971, c’est à dire moins de trois années après cette décision heureuse, le président Richard Nixon avait aboli la convertibilité du dollar américain en or car elle coûtait très cher à son pays.
L’once d’or ( 28,35g ) vaut aujourd’hui plus de 3000 dollars américains.
Ce n’est pas par hasard si l’un des voeux, adressés régulièrement à Dieu par les femmes enceintes algériennes au sujet de l’enfant qui va naître est le suivant : « Je voudrais avoir un enfant chanceux même s’il ne fera pas de longues études ».
« Aatihoula mzahar oualaou ma yakrach bezef ».
A cause des vampires porte-malheurs, lugubres, cupides et obstinés, autoproclamés dirigeants de notre pays, l’Algérie a vécu, ces trois dernières décennies des tragédies qui ont failli l’emporter.
Elle a besoin d’urgence de nouveaux visages aussi rassurants et respectables que ceux de Si Slimane et de ses semblables afin de transcender ces temps de régression et de corruption généralisées.
Sinon, après avoir pillé les ressources naturelles non renouvelables de notre pays, dilapidé ses réserves en devises pour acheter une paix sociale improbable, ces prédateurs vont brader les bijoux de la famille, avant de rentrer chez eux.
************************************
P.S :
Un système, qui a commencé son long règne, au lendemain de l’indépendance, par le détournement, en 1962, du « Fonds de Solidarité », constitué des bijoux de nos mères et des maigres économies de nos pères, ne pouvait que terminer par des affaires comme celle de Khalifa, qui constitue une autre main basse organisée sur les dépôts de centaines de milliers de petits épargnants et de dizaines d’organismes publics.
Sans oublier les scandales comme ceux de Khalifa, BRC, BCIA, BNA etc…qui, comme les affaires du « Don chinois », d’« El paso » , des « 26 milliards », de la Sonatrach et de l’autoroute Est-Ouest notammnet, ont porté un préjudice considérable à l’image de l’Etat algérien et à sa crédibilité interne et extérieure, notamment vis-à-vis des investisseurs nationaux et étrangers désireux de s’implanter dans un pays qui offre pourtant des opportunités commerciales exceptionnelles mais qui souffre de la malédiction et des tares mutiples de ses dirigeants autoproclamés.
God save Algeria !.
marée arlette says:
oct 19, 2011
Je suis choquée de voir autant de voiles couvrir les cheveux!
Je suis allée deux fois en Tunisie ….mais maintenant…ça ne me dit plus rien.Je ne comprends pas ces femmes « qui prennent le bâton pour se faire battre »
ammar says:
nov 29, 2011
vous avez raison. Un peuple qui a été conditionné pendant des décennies ne fait pas la déférence entre la laïcité et la religion et comme il était déçu par le système de répression qui a été mis en place par l’ancien régime,s’est orienté vers la religion dans l’espoir d’avoir gain de cause. Mais hélas ! Force de constater que dans le monde musulman où les vrais corrompus au nom de la religion et Allah ont su profiter de la population pour servir leurs intérêts. et ce phénomène depuis la conquête de l’islam ne cesse de croître. Et c’est le malheur du monde musulman tout est basé sur « si Dieu le veut »
depuis son début au lieu d’avancer il recule. Les femmes qui ont voté en faveur la charia elles n’ont pas compris qu’elles sont tombées amoureuses de leurs bourreaux