Sami est Algérien. Diplômé en droit, il a travaillé comme reporter, puis comme présentateur à Radio Algérie Internationale et Canal Algérie. Il est aujourd’hui étudiant à l’Ecole supérieure de journalisme (ESJ) de Lille.
Il parle couramment arabe et a déjà parcouru les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient.
Belgo-suisse, il est lui aussi étudiant à l’ESJ. Diplômé en sciences politiques, il a été pigiste pour plusieurs médias suisses. En 2010, il a parcouru le Maghreb à bord d’une voiture solaire.
Il est intéressé par les questions de politique internationale et passionné par la photographie.
Egalement étudiant à l’ESJ, il est italo-suisse et diplômé en sciences de l’information et de la communication et en histoire et esthétique du cinéma. Il a été pigiste pour plusieurs quotidiens suisses.
En 2009, il est parti au Maghreb, au Proche et au Moyen Orient pour le compte de l’hebdomadaire suisse L’Hebdo.
Après le voyage, Antonino Galofaro a effectué un stage dans l’hebdomadaire suisse L’Hebdo alors que Nicolas Burnens a passé deux mois au quotidien Le Temps. Antonino, Nicolas et Sami ont parlé à plusieurs reprises de leur expérience sur les ondes des radios publiques et à la télévision.
Pour leur travail, Nicolas Burnens a été récompensé par le Prix François Chalais du jeune reporter radio 2011 pour un sujet sur Rami Nakhle, cyberactiviste syrien réfugié au Liban. Ce sujet a aussi été retenu dans les finalistes du lauréat radio des écoles de journalisme de la Fondation Varenne.
Enfin, en décembre 2011, ils ont été invités à un débat à l’occasion du Festival Européen de Journalisme, le Scoop Grand Lille, sur le thème « Révolution numérique, révolution journalistique… révolutions arabes ? ».
Les trois jeunes journalistes ont achevé leur formation à l’Ecole supérieure de journalisme de Lille en juin 2012. Antonino Galofaro travaille aujourd’hui à Rome pour Radio Vatican, Sami Boukhelifa à Paris pour RFI. Enfin, Nicolas Burnens a rejoint le groupe Radio France.
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Farid Mnebhi says:
sept 10, 2011
La réunion d’Alger contre le terrorisme : un fiasco diplomatique et sécuritaire annoncé
Cette réunion, qui s’est tenue à Alger, du 07 au 08 septembre 2011, a finalement débouché sur un résultat en deçà des attentes de tous les partenaires de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme, le crime organisé, le trafic de drogue et ce, malgré tout un tapage médiatique orchestré par les autorités algériennes.
A la lecture des interventions de tous les hauts responsables ayant participé à cette réunion, cette soi-disant conférence, celle-ci s’est achevée sur un constat d’échec alarmant car sans conclusions. En fait une réunion pour rien.
Ce constat d’échec, serait, semble t-il, motivé par la persistance d’Alger à associer, pour la 1ère fois, d’autres pays à ces discussions, dont notamment la Libye, afin de trouver des convergences et un consensus sur les menaces relatives à la sécurité dans la région sahélienne.
De manière unanime, les hauts responsables des pays participants à cette réunion ont appelé à une mutualisation des capacités dans la coopération, la coordination, la coordination, la complémentarité et la cohérence afin de faire face à tous ces menaces réelles. au Sahel afin que cette région devienne un havre de paix et de prospérité.
Or, l’entêtement des autorités algériennes a fait que le comité d’Etat-Major opérationnel conjoint est devenu inopérant. Pour preuve, avec les évènements en Libye, Alger a laissé passer à travers ses frontières une quantité d’armes, de véhicules de combat et de semtex (produit hautement explosif) et des mercenaires dans la région sahélienne.
Ce laxisme des services de sécurité algérien compromet durablement la stabilité des pays du Sahel
Enfin, et pour démontrer le fiasco algérien, cette réunion sur la sécurité et le terrorisme au Sahel s’est achevée le 08 septembre 2011, en avance par rapport au programme initial. Les thèmes relatifs au terrorisme, au crime organisé et au développement ont été tout simplement annulés.
Le seul résultat concret de cette conférence annoncée par l’Algérie à coup de tapage médiatique, est l’accord sur l’organisation d’une nouvelle réunion dans les prochains mois et dans une capitale du Sahel.
Ainsi donc, comme le déclarent nombre d’analystes, la conférence d’Alger a accouché d’une toute petite souris placée aujourd’hui placée en couveuse et en soin intensif. Une véritable claque pour la diplomatie algérienne et ses servIces de sécurité sur les plans régional et international.
En vous demandant de bien vouloir publier et diffuser ce papier. Une réponse par courriel à cette demande serait appréciée. Merci. Farid Mnebhi.